Les bailleurs propriétaires de centres commerciaux, fortement touchés par les crises des enseignes et les fermetures imposées, tentent de tenir bon et de proposer un nouveau modèle architectural et serviciel, ainsi qu’une offre toujours plus attractive, afin de demeurer des « lieux de destination ».
Alors que les 800 centres commerciaux adhérents au CNCC (Conseil national des centres commerciaux), regroupant 525 000 emplois, ont été de nouveau confrontés à la fermeture de leurs commerces jugés non-essentiels à la fin octobre, les foncières accumulent les difficultés. Le CNCC s’alarmait ainsi à la veille du reconfinement: « Après l’épisode des gilets jaunes dès novembre 2018, les mouvements sociaux dès décembre 2019 liés à la réforme des retraites et les grèves dans les transports en commun, l’arrêt brutal du fonctionnement des centres commerciaux à la veille des fêtes de fin d’année 2020 serait dramatique pour les 39000 commerces qui y sont actifs. »
Durant la première période de confinement, « 80% des centres commerciaux sont demeurés ouverts, en raison de la présence d’hypermarchés ou de pharmacies », précise Gontran Thüring, délégué général du CNCC. En moyenne, l’organisme a enregistré un redémarrage assez fort durant les mois de juillet et d’août (-10% par rapport à 2019 en termes de chiffre d’affaires et de fréquentation). Cependant, « novembre et décembre sont les deux mois qui comptent le plus pour les foncières et les enseignes », ajoute Gontran Thüring.
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Source : ecommercemag.fr